Jour 19 : Jeudi 23 Juin 2011 – SAINTE MARIE - ANTANANARIVO (Vol)

Dans la matinée, transfert à l’aéroport de Sainte Marie et envol pour la capitale. Décollage à 12h30 et arrivée à Tana à 14h10 puis transfert en maison d’hôtes. Reste de la journée libre.

Nuit à Ariandro Guest House. www.ariandro.com

Nous avons profité de l'après-midi à Tana pour aller au marché artisanal de la Digue : on se serait cru au marché de Saint Paul de la Réunion le vendredi. Ce sont les mêmes articles à des prix bien sûr défiant toute concurrence et sans les inscriptions "Ile de la Réunion".

Jour 15 / Jour 16 / Jour 17 / Jour 18 : Dimanche 19  - Lundi 20 – Mardi 21 – Mercredi 22 Juin 2011 – SAINTE MARIE

Journées libres en bord de plage

Dîner et nuit à Princesse Bora Lodge. www.princessebora.com

Ces journées ont été rythmées par le farniente, entrecoupé par quelques sorties.

Nous avons profité du spa du Lodge ...

... visté les alentours ...

... et bien sûr participé à la chasse aux baleines à bosse !

...pour l'observation sceintifique, bien sûr avec l'admirable association CetaMada.

Nous avons passé une journée sur l'île aux Nattes, située à une encablure de l'île Sainte Marie et accessible uniquement en pirogue !

C'est le paradis ...

... qu'il a bien fallu quitter à la fin de la journée. Puis retour en pirogue jusqu'à l'hôtel, ...

... pour admirer le coucher de soleil sur Mada, presqu'aussi beau que ceux depuis la Villa Mascarine.

Pour notre denier dîner au Princesse Bora, nous avons pris l'option langouste après avoir selectionné une bonne bouteille directement dans la cave.

Jour 14 : Samedi 18 Juin 2011 – ANTANANARIVO – SAINTE MARIE (Vol)

Matinée libre puis transfert à l’aéroport. Décollage à 13h et arrivée à Sainte Marie à 13h55. Transfert à l’hôtel puis découverte de la ville d’Ambodifotatra, du cimetière des pirates et de l’ancienne église de Madagascar. Dans l’après midi, retour à l’hôtel.

Dîner et nuit à Princesse Bora Lodge. www.princessebora.com

Arrivée de notre ATR 72 sur l'aéroport International de Saint Marie !!! Une charrette zébu nous attend pour nous amener à l'hôtel.

Disons-le tout net : le Princesse Bora Lodge à Sainte Marie est paradisiaque ! Notre villa, directement sur la plage face à l'ouest, et à Mada, est carrément top.

Les images parlent d'elles-mêmes, non ?

Malgré le fait que nous soyons en hiver austral, la piscine est excellente et je m'y suis baigné, Yes Sir !!!

Le soleil tombe dans la mer, et c'est beau ! Presqu'autant qu'à la Villa Mascarine.

Et puis c'est l'heure du dîner et la magie continue.

Jour 13 : Vendredi 17 Juin 2011 – MORONDAVA – ANTANANARIVO

Très tôt le matin, transfert à l’aéroport de Morondava et envol pour la capitale. Décollage à 7h25 et arrivée à Tana à 10h30.  Transfert à la maison d’hôtes. Reste de la journée sera libre.

Nuit à Ariandro Guest House. www.ariandro.com

Après le vol qui nous amènera à Tulear puis retour vers le Nord à Tananarive, nous retourvons Tani, notre chauffeur de la première partie de notre voyage. L'après-midi il nous enmène visiter Tana : nous avons détesté !

La gare désafectée de Tana est devenue un lieu chic avec boutiques et restaurant. Zoomez sur l'horloge : c'est une Charvet, fabriquée à Lyon !

Vivement demain : nous partons pour l'île Sainte Marie.

Jour 12 : Jeudi 16 Juin 2011 - KIRINDY – MORONDAVA (70 km)

Cette journée sera dédiée en une excursion dans la forêt de Kirindy puis l’après midi, retour à Morondava. Après le coucher de soleil, installation à l’hôtel.

Nuit à l’hôtel Chez Maggie. www.chezmaggie.com

Nous nous levons tôt pour aller surprendre les lémuriens en plein petit déjeuner.

On retrouve notre microcébus nocturne qui ne s'est pas encore couché car il est inquiet : un foça est dans le coin (prononcez foussa). C'est leur seul pédateur, un félin très cruel !

Nous débusquons une famille de sifaka, les lémuriens blanc et noir.

A force de le mitrailler de plus en plus près, en plein petit déjeuner, celui là finira par me chier dessus ! D'où son nom ...

C'est pour ça qu'il se marre !

Celui ci a trouvé le moyen de faire ses extensions tout en déjeunant.

Au retour vers le 4x4, nous tomberons nez à bec avec un coua, quoi !

Mais le déjeuner n'attend pas, et ça mijote déjà sur le feu de bois.

Après le déjeuner nous faisons la sieste avant de reprendre la piste vers Morondava. Et puis voilà t'y pas que notre hôte nous hèle et nous annonce qu'un fosa (prononcez foussa) vient de se planquer sous la cabane d'accueil. Il s'agit du principal prédateur des lémuriens : il becquete 2 ou 3 lémuriens par jour !

Ca n'a pas l'air gentil, hein ?!

Un dernier petit tour sur la clairière pour prendre en photo les bois sculptés du camp : no comments !

Puis nous reprenons le 4X4 direction Morondava et sa célèbre allée des baobabs avec d'abord une halte aux baobas amoureux.

Jour 11 : Mercredi 15 Juin 2011 – BEKOPAKA – KIRINDY (130 km)

Après le petit déjeuner,  départ pour la forêt de Kirindy en traversant l’allée des Baobabs. Installation au gîte. Dans la soirée, départ pour la visite nocturne si le temps le permet.

Nuit au gîte.

Dès le lever du soleil, la rue principale de Belo s'eveille et bruisse de toutes les activités qui s'y déroulent. Les roues ferrées des charrettes zébu, les cris des enfants, les biquettes qui chevrottent, cela finit par faire un tintamarre qui nous fait lever !

Les femmes puisent l'eau et font la lessive au puit. L'eau courante est un luxe auquel bien peu ont accès.

Notre départ vers la forêt de Kirindy est prévu vers 14h. Comme c'est jour de marché à Belo et nous en profitons.

Puis nous reprenons le 4x4 direction la forêt de Kirindy, 80 Km plus au sud.

Le passage du bac sur la Tsiribihina est un grand moment de pétoche : imaginez quatre 4x4 sur un plancher posé sur 3 coques vaguement amarré à celles-ci par des bouts hors d'age. Et la traversée dure 1h car les 2 routes ne sont pas l'une en face de l'autre.

Arrivés de l'autre coté, la piste est en bien meilleur état que celle qui mène vers Bekopaka. José tente des pointes de 80 Km/h sur les longues lignes droites. Puis nous bifurquons soudain à 90° sur la gauche pour pénétrer dans la forêt de Kirindy.

Après quelques kilomètre de piste dans la forêt nous arrivons à l'écolodge de Kirindy. Cette forêt est une réserve nationale. Elle abrite notamment plusieurs variétés de lémuriens.

Une vingtaine de cabanes réparties autour de la clairière. Surprise : nous sommes les seuls "clients". On nous amène à la notre.

Une cabane dans la forêt des lémuriens ! Il y en a une qui est aux anges. Notez quand même l'arrivée d'eau de la douche : il y en à qu'une, la froide ...

Mais déjà il est 17h45, l'heure que l'on s'équipe pour la randonnée nocturne à la recherche des lémuriens ... nocturnes.

Frontale, anti-moustique sur les habits et sur la peau, téléobjectif, flash, petite laine, c'est bon on peut y aller.

Nous reprenons le 4x4 avec José et un guide du parc national, pour nous enfoncer plus avant dans la forêt au coucher du soleil. Nous abandonnons José et le 4x4 et suivons notre guide qui déjà caquette et siffle comme un lémurien pour les appeler. Et déjà nous apercevons la queue d'un.

Et puis d'autres ...

La plupart est baguée pour un meilleur suivi par les scientifiques.

Et nous verrons également quelques microcébus, les plus petits lémuriens de Madagascar. Il faut toute l'expérience de notre guide pour repérer, dans le noir, un beau lézard au mimétisme saisissant ; ici pris en photo au flash.

Enfin nous rentrons au camp pour le dîner. Au menu zébu grillé au patates sautées, et THB, un régal !

Et puis au dodo, demain nous nous levons tôt pour aller à la découverte des lémuriens diurnes. Nous regagnons notre hutte où nous serons bercés par les cris des lémuriens nocturnes ...

Jour 10: Mardi 14 Juin 2011 - BEKOPAKA - BELO SUR TSIRIBIHINA (100 km)

Dans la matinée, départ pour Belo sur Tsiribihina. Reste del journée sera libre.

Nuit à l’hôtel Menabe. www.hoteldumenabe.free.fr

Avant de quitter Bekopaka et l'Orchidée du Bemahara nous profitons encore une fois du jardin de l'hôtel.

Et c'est parti pour un remake des nymphéas.

Puis nous reprenons le 4x4 pour 100 km de piste en direction de Belo sur Tsiribihina. Soudain Isabelle nous annonce avoir vu un serpent. C'est bizarre car nous sommes en pleine saison sèche pendant laquelle ils sont censés hiberner. José arrête le 4x4 et nous allons voir. Effectivement un joli boa se promène

Mis à part cet évènement le reste du voyage s'effectue sans encombres jusqu'à Belo (prononcez bèlou). Nous y arrivons en milieu d'après midi et prenons nos quartiers à l'Hôtel du Menabe. On se croirait dans "Coup de Torchon" de Bertrand Tavernier.

Le confort est, disons, spartiate ; surtout après notre séjour à l'Orchidée du Bemaraha à Bekopaka. Mais il y a de l'eau chaude, comme aime à nous le rappeler la propriétaire et contrairement à ce qui est écrit dans le Guide du Routard.

La vue sur la rue principale de Belo est typique.

La nuit tombe. Nous décidons de ne pas dîner à l'hôtel mais d'essayer le "Mad Zébu" dont on dit le plus grand bien.

La carte est intéressante et sort du tradiditionel romazava. Nous sommes les seuls clients du restaurant.

Nous ne serons pas déçus : la nouvelle cuisine malgache se crée à Bélo sur Tsiribihina !

Une mise en bouche pour démarrer : crevette marinée et sorbet au poivre vert. Une tuerie !

puis un filet de rouget à la vanille, pour Cyrille

Et une brochette de filet de zébu mariné, le jus réduit et mélange de légumes, pour Isabelle.

Au dessert : bananes poélées au miel et gingembre, sorbet au citron vert. Ce sorbet maison est à tomber. Il est savoureux, parfumé, sans acidité intempestive.

Ici, au milieu de nulle part, à des milliers de Km de la civilisation, nous avons savouré une des cuisines les plus fines qui nous ait été donné de déguster. Il est vrai que le chef a fait de nombreux stages chez des étoilés français, mais il a su développer sa propre sensibilité, à partir des produits ultra locaux : une belle démarche et une vraie agréable surprise à un prix ridicule.

Après ces agapes, une petite balade dans Belo by night

Il nous faut nous dépécher : le couvre-feux est à 22h ! Après, la police rode ...

 Jour 9: Lundi 13 Juin 2011 - BEKOPAKA

Deuxième visite du Grand Tsingys à Ranotsara. Retour à l’hôtel.

Nuit à l’hôtel Orchidée de Bemaraha. www.orchideedubemaraha.com

Pour cette 2ème journée de visite des Grands Tsingy, nous empruntons la même piste que la veille, du moins sur la première partie.

Arrivés à pied d'oeuvre, nous nous enfonçons dans la forêt et tombons sur le petit déjeuner des lémuriens.

Et plus loin encore nous trouvons des sifaka, blancs et noirs.

Puis nous pénétrons sous terre ...

... pour grimper vertigineusement vers le sommet des Tsingy.

Au sommet le spectacle est saisissant : ne dirait-on pas les montagnes volantes de Pandora ?

Ce qui n'empêche pas de croiser des créatures étranges.

Nous poursuivons notre visite par un pont suspendu, heu ... très haut !

Ok, j'y vais !

Au milieu de la passerelle voilà ce qu'on voit :

Puis c'est au tour d'Isabelle :

Mais il est temps de redescendre.

et même redescendre encore plus bas.

Et puis il est temps de rentrer, non sans que deux vazahas posent devant l'arbre à vazaha ... qui pèle comme les vazahas au soleil ! Décidément ces Malgaches ne manquent pas d'humour.

On retrouve des lémuriens sur le trajet de retour dans la forêt.

Il nous reste encore un petit bout de savane à parcourir pour rentrer au 4x4.

Là aussi on croise de jolis spécimens.

C'est enfin le retour au bivouac : José, notre chauffeur, Isabelle, et Jean Baptiste notre guide.

Nous reprenons la piste vers Bekopaka : chechez l'erreur !

Jour 8 : Dimanche 12 Juin 2011 - BEKOPAKA

Journée dédiée à la visite du Grand Tsingys à Andamozavaky. Dans l’après-midi, retour à l’hôtel.

Nuit à l’hôtel Orchidée de Bemaraha. www.orchideedubemaraha.com

1h30 de 4x4 pour rejoindre le point de départ de la permière randonnée dans les Grands Tsingy, encore une fois sur une piste défoncée, mais avec d'agréables surprises.

Après une approche dans la savane nous entrons dans la forêt humide.

Puis nous pénétrons sous terre.

A la sortie, nous nous équipons pour l'ascension.

Nous surprenons une magouste. Et qui dit mangouste dir serpent ... Isabelle balise un peu.

Et puis enfin après l'effort, nous arrivons sur le toit des Grands Tsingy de Bemaraha.

Un épervier vient nous saluer : y passe et y rapace.

Ces aiguilles karstiques sont impressionnantes.

Au retour au camp de base un caméléon nous attend

Retour en 4x4 pour l'hôtel, dont voici notre chambre et la salle de bain.

Et puis un petit tour dans la pisisne pour se remettre de nos efforts.

Jour 7: Samedi 11 Juin 2011 -  BEKOPAKA (100km)

Cette journée sera dédiée à la visite des petits Tsingys. Les vistes se passeront à Andadoany et à Ankiligoa. Une excursion à travers les gorges de Manambolo en pirogue locale sera aussi au programme.

Nuit à l’hôtel Orchidée du Bemaraha. www.orchideedubemaraha.com

Le matin, José nous présente Jean Baptiste, guide officiel au MNP,  organisme officiel gérant tous les parcs nationaux. Le guide est obligatoire pour visiter les Tsingy, inscrits au patrimoine mondiale de l'UNESCO (comme les cirques, pitons et remparts de la Réunion !!!). Nous commençons par les gorges de la Manambolo en pirogue double.

Visite d'une grotte

Nous allons jusqu'aux tombeaux des premiers rois de Madagascar, dans la falaise.

Les cercueils sont fabriqués commes des priogues et non fermés : on voit les ossements !

Puis nous faisons demi-tour.

Sur le chemin du retour nous croisons de magnifiques martins-pêcheurs.

Alors que le temps s'est gâté pendant notre périple sur la Manambolo, nous rentrons déjeuenr à l'hôtel. Une pluie tropicale se met à tomber drue. Tout le monde est étonné : nous sommes en saison sèche il ne devrait plus pleuvoir. La pluie se calme juste avant notre rendez-vous pour aller visiter les Petits Tsingy. Mais Jean-Baptiste nous prévient que ça risque de glisser pas mal.

Bon, désolé pour le non contrôle de la profondeur de champ : erreur de débutant !

Nous nous retrouvons rapidement sur le toit des Tsingy.

Tsingy en malgache veut dire "pointu" et C'EST pointu !

Mêm si ce sont les petits tsingy, y'a déjà de la hauteur !

Dans les anfractuosités de la roche, les végétaux arrivent à pousser. Ici un beau spécimen de pachypodium.

Nous avons la chance de débusquer une famille de pigeaons verts, endémiques de la région, dans un arbre sans feuilles (nous sommes en hiver austral) en train d'essayer de sécher et de se réchauffer après la pluis. Autrement nous n'aurions rien vu : vert sur fond vert.

Nous repassons sous les tsingy. Heureusement que nous avons nos frontales.

Puis nous remontons encore une fois sur le toit.

La roche a cette couleur à cause la pluie de midi qui l'a mouillée.